Je me souviens parfaitement d’avoir connu des semaines durant lesquelles se cumulaient entre 30 et 40 rendez-vous et réunions en tout genre. Difficile dans ces circonstances de prendre le temps d’échanger simplement ou de recevoir de manière impromptue les membres de son équipe de direction.
C’est pourtant une ardente nécessité !
Une relation privilégiée avec un collaborateur ne peut se construire que sur la durée et les marques d’attention ; l’écoute et la capacité d’empathie ; le conseil quand il est requis ; la proposition quand elle est demandée.
La plupart du temps, il s’agira de réassurer.
Bien sûr, ces moments d’échanges ne doivent pas être feints : inutile de programmer des rencontres « informelles » sous peine de passer à côté de l’essentiel.
Car s’il est normal dans une équipe de direction de plusieurs dizaines de cadres que quelques-uns connaissent parfois des coups de mou, le rôle d’un cadre dirigeant est de participer au boost individuel et collectif.
Pour cela, je ne connais rien de mieux que la relation duale, durant laquelle on s’abstient de juger : on écoute, on s’informe et en dernier ressort, si cela est demandé, on conseille.
Aussi, quels que soient les impératifs du planning, réservons-nous le droit à l’inattendu, à l’impromptu que nous cultiverons même, si nécessaire, afin d’assurer à nos équipes une disponibilité réelle.
On est loin des objectifs à atteindre et des indicateurs de réussite. Mais on se rapproche d’une relation privilégiée, de celle qui perdurera, s’améliorera avec le temps et sera des plus utiles en cas de coups durs.
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